Cheikh Jamâl ibn FourayHân al-Hârithiy – qu'Allah lui fasse miséricorde - :
« Il est obligatoire aux musulmans d'avoir confiance en leurs savants, de s'arrêter à leurs fatâwâ et de ne pas prêter attention aux bavards qui scandent de belles paroles, qui créent des troubles et les fomentent et qui contredisent ce sur quoi sont les grands savants de leur époque.
Le grand nombre de paroles n'est pas la considération à prendre en compte, ni l'éloquence de l'orateur, ni la manipulation (sihr) par l'argumentation. La considération et la balance sont : la force de l'argument et la démonstration par la preuve provenant du Livre d'Allah et de la Sounnah du Messager d'Allah (ﷺ).
Al-Hâfidh ibn Rajab – qu'Allah lui fasse miséricorde – dit : « Beaucoup de tardifs se sont laissés avoir et se sont imaginé que celui qui a beaucoup de paroles à son actif, qui débat et polémique abondamment sur les sujets religieux est plus savant que celui qui n'est pas comme tel. Il est obligatoire de savoir que celui dont les propos sont nombreux et les paroles abondantes dans la science n'est pas obligatoirement plus savant que celui qui n'est pas comme cela. »
Et ibn Mas'oud – qu'Allah l'agrée -a dit : « Les gens ne cesseront d'être dans le bien tant qu'ils prendront la science de leurs grands, de leurs dignes de confiance et de leurs savants. Lorsqu'ils la prendront de leurs petits et des mauvais parmi eux, ils périront. »
Ibn Qoutaybah – qu'Allah lui fasse miséricorde – dit en explication de ce athar : « Ce qu'il veut dire par là, c'est que les gens ne cesseront d'être dans le bien, tant que leurs savants seront leurs plus âgés et qu'ils ne prendront pas des jeunes en tant que savants. Car l'homme âgé n'est plus sujet à la volupté de la jeunesse et à son ardeur, ni à sa précipitation et à sa sottise. Il a plus d'expérience et de pratique. Les ambiguïtés ne s'immiscent pas dans son savoir, les passions ne peuvent le vaincre et les convoitises n'exercent aucune influence sur lui. Le diable n'a pas l'opportunité de le faire glisser comme il le fait avec le jeune. Son âge fait de lui quelqu'un d'honorable, de respectable et lui donne une prestance. Le jeune quant à lui peut être touché par ces choses dont l'homme âgé est en sécurité, il émet alors des avis, périt et fait périr autrui. »
(Source : al-Fatâwâ al-Mohimmah fi Tabsîr al-Oummah page 7-8)
Traduit par 'Abdillah Abi Khouzaymah
https://linktr.ee/AbouKhouzaymah
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